La pêche

La pêche fait partie de l’identité et de l’histoire du territoire de l’Agglomération de Fécamp Caux Littoral


La pêche constitue aujourd’hui le socle d’une filière spécifique par les activités et les services qui en découlent (capitainerie, commercialisation et transformation des produits de la mer, construction et réparation navale, etc…).
Il est généralement admis qu’un emploi en mer génère trois emplois à terre. On estime à environ 600 le nombre de personnes employées dans cette filière sur le bassin d’emploi de Fécamp-Cany-Barville.

 

Les activités maritimes, de la pêche à la transformation des produits de la mer en passant par la construction navale, ont longtemps participé au développement économique du territoire et constituent l’un des socles de son dynamisme.

Le port de Fécamp a été construit au 11è siècle. Le hareng a longtemps fait la richesse de Fécamp et de son abbaye, avant que les pêcheurs locaux, soumis notamment à la concurrence hollandaise, se rabattent à partir du 19è siècle, vers la pêche morutière. À partir de 1931, date de l’avènement des chalutiers, Fécamp deviendra même la capitale des Terre-Neuvas, ces pêcheurs qui partaient chaque année des côtes européennes pour pêcher la morue sur les grands bancs de Terre-Neuve, au large du Canada.

Ainsi chaque année, l’association des Terre-Neuvas organise la Saint-Pierre des marins, une fête en hommage à tous ceux qui ont travaillé sur les bancs de Terre-Neuve et qui y ont péri. Le Musée des Pêcheries, situé sur le port de Fécamp, permet ainsi aux visiteurs de découvrir l’aventure des pêcheurs fécampois qui partaient pour de longs mois pêcher la morue dans les eaux de Terre-Neuve.

chiffres pêche

Le principal metteur en marché, la criée de Fécamp – Côte d’Albâtre

La Criée constitue aujourd’hui un élément structurant et déterminant pour la filière pêche. Elle assure ainsi un certain nombre de fonctions : le débarquement des captures, son tri et conditionnement, pour une flottille d’environ 88 bateaux côtiers (chalutiers, coquillards, ligneurs et fileyeurs) ainsi que la vente aux enchères des lots auprès d’environ 93 acheteurs (mareyeurs, GMS, poissonniers et restaurateurs).

Créée en octobre 2020, la Société d’Economie Mixte (SEM) « Criée de Fécamp – Côte d’Albâtre » permet la pérennisation et le développement de cet outil portuaire. Cette SEM réunit le Département de la Seine-Maritime (actionnaire majoritaire), la CCI Seine-Estuaire, la CCI Hauts-de-France, la Communauté d’Agglomération Fécamp Caux Littoral, les sociétés Cap Fagnet et Fécamp Maritime et la CAPA (Coopérative des Artisans Pêcheurs Associés). Elle a pour objectif de préserver l’emploi et l’activité sur le port de Fécamp et de permettre une mise en réseau des points de débarquements et organiser les ramasses des produits pour augmenter les volumes mis en marché à Fécamp.

Principales espèces : Coquilles Saint-Jacques, Bulot, Bar, Merlan, Encornet, Raie, Sole

En 2021 : 2 743 tonnes de produits de la mer vendues en criée, pour un prix moyen de 3,52 €/kg

La vente directe

Il s’agit d’une autre voie de commercialisation et valorisation des produits de la pêche.  La vente directe est aujourd’hui pratiquée grâce à des équipements collectifs mis à disposition des pêcheurs : le Bout’menteux à Fécamp.

Des usines de transformation et de commercialisation

La moitié des emplois de la filière pêche et aquaculture se concentre dans les entreprises industrielles de transformation :

  • DELPIERRE groupe Labeyrie Fine Food d’Epreville, leader français dans la production de harengs fumés qui emploie 250 salariés.
  • SEPOA-DELGOVE, la dernière entreprise familiale installée depuis 1936, spécialisée dans le salage et fumage de produits de la mer, notamment le hareng, le saumon fumé, le flétan, etc ; qui emploie aujourd’hui 20 salariés.

 L’entreprise CORNIC-Novamer, située à Thérouldeville, est quant à elle, l’un des principaux acteurs français dans le sourcing des produits de la mer surgelés.

Dans les années 1960, l’Ecole d’Apprentissage Maritime forme des jeunes de 13-14 ans aux métiers de la pêche sur les côtes normandes et à Terre-Neuve. Rebaptisé « Lycée maritime Anita Conti », il dispense cinq formations initiales, et propose en formation continue un large panel de formations pour les non-initiés, mais aussi les professionnels du monde marin, obligatoires et qui doivent régulièrement renouveler.

Bateau Anita Conti

  • 29 bateaux de pêche immatriculés FC
  • 147 marins
  • 1 port : Fécamp
  • 1 criée (Criée de Fécamp – Côte d’Albâtre / 2 743 tonnes débarquées en criée en 2021 par 88 bateaux)
  • 1 lycée professionnel maritime (lycée maritime Anita Conti)
  • 2 usines de transformation